Des nouvelles des poules
Avoir des poules dans son jardin, c'est vraiment sympa. D'abord, on n'y est jamais seul. Même si on ne les voit pas (elles se sont aménagées différentes cachettes-nids), dès qu'elles nous entendent, les voilà qui rappliquent. Un gloussement et elles s'intéressent à nos activités. Si en plus c'est du jardinage, les voici comblées. Presque envahissantes lorsqu'elles se bousculent pour être la première à engloutir le ver de terre que la bêche va dévoiler.
Autre avantage, leurs déjections. Directement dans le potager ou les massifs, au gré de leurs pérégrinations (bon, c'est vrai, parfois aussi sur le paillasson) ou pour enrichir le compost lors du changement de litière du poulailler.
Et je n'oublie pas les oeufs. Un bien gros tous les matins depuis fin juillet, cadeau de notre Paquerette (la rousse). Suzette (la noire), elle, nous a inquiété : plus jeune que sa comparse, elle est maintenant beaucoup plus grasse grosse ; sa crête semble bien formée et bien rouge et pourtant toujours pas le moindre oeuf ! A tel point que l'on s'est demandé si Suzette ne serait pas un vulgaire poulet ! Nous l'avons même menacée de la passer à la casserole. Et puis, au lendemain de Noël, nous avons découvert deux beaux oeufs dans le foin du poulailler. Confirmation hier et ce matin : Suzette s'est bien mise à pondre !