Ce matin, notre rando hebdomadaire nous a menée sur les chemins de Plougastel-Daoulas, autour de Pont-Kalleg. De chapelles en fontaines (bien pratique pour les chiens assoiffés d'avoir trop couru !), de jolis passages boisés et des vues sur des bras de mer. La boucle, d'un peu de plus de 11 km, se fait facilement, sans difficultés particulières. D'autant qu'en se moment, tous les passages qui auraient pu être boueux étaient bien secs. En plus, la pluie annoncée pour ce matin a eu le bon goût d'attendre notre retour pour arriver.

Décidemment, les paysages de la rade de Brest sont vraiment variés et évoluent en fonction de la météo. Nous l'avons encore vérifié ce matin. C'était grand beau pour une sortie sur le sentier côtier autour de la pointe du Bendy à Logonna-Daoulas. Une succession de petites criques où il fait bon nager...

Pour l'anecdote, le "pays" de Logonna est réputé pour ses carrières. La pierre de kersanton, qui ressemble à du granite mais qui n'en est pas, a la caractéristique d'être tendre à travailler lorsqu'elle vient d'être extraite et de durcir à l'air. C'est pourquoi elle se retrouve dans toute la région, utilisée en particulier pour les sculptures des enclos paroissiaux.

Mais revenons à notre balade du jour. Un belle boucle facile -nous avons mis 2h15- accessible à tous. Et des paysages de carte postale. A vous de juger !

Trois cents petits mètres séparent l'île de Sieck du continent. Trois cents petits mètres qui se découvrent à chaque marée, depuis le port du Dossen à Santec, permettant de rejoindre ces 18 hectares -propriété privée-  de landes, de terres cultivées et de rochers. Aujourd'hui, quelques maisons et des ruines laissent imaginer le passé des lieux. Occupée depuis la préhistoire, l'île va servir de poste d'observation des anglais avec la construction d'un corps de garde sous Vauban (ruines visibles à la pointe ouest). Mais son heure de gloire viendra au XVIIIe siècle avec la sardine. En 1873, elle comptait encore 124 bateaux de pêche travaillant pour cette activité. La sardine pressée était alors la richesse du pays et une conserverie a même été installée sur l'île à la fin du XIXe siècle. Une conserverie qui servira de camp d'internement à l'armée française lors de la première guerre mondiale. La seconde guerre mondiale sera fatale à la vie sur l'île : la population est expulsée par les allemands, les batiments de la conserverie dynamités.

En faisant attention aux horaires des marées, il est possible de traverser à pieds secs et d'en faire le tour. 

En ce moment, avec les journées ensoleillées de cet automne, les matins sont baignés de brume. Comme il y a deux jours, lors de notre rando hebdomadaire. Nous avions choisi la forêt du Cranou, un superbe massif où chênes et hêtres sont légion, escarpé par endroits, traversé de ruissseaux. En arrivant, la brume se levait en même temps que le soleil. Une ambiance singulière. Magique.

Décidemment, Landerneau creuse son sillon dans la paysage de l'art contemporain. Après Miró, Dubuffet ou Giacometti, la superbe salle d'exposition de la Fondation Leclerc (les Capucins) accueille actuellement 300 oeuvres de Marc Chagall. Un parcours volontairement ciblé sur les liens que l'artiste a entretenu avec la poésie. Ecriture, gravure, peinture, sculpture et céramique, au fil des salles c'est l'âme de Chagall que l'on perce. A voir jusqu'au 30 octobre. Vous ne le regretterez pas.

Hier, c'était journée balade sur la côte sud, histoire de profiter du retour du soleil. Au menu, un tour par la Torche pour faire quelques emplettes de bulbes d'été et un tour à la pointe, un arrêt à Penmar'ch respirer le grand air au pied des phares et pour finir assister au retour des bateaux de pêche au Guilvinec. Là, une surprise nous attendait en la personne d'un joli phoque occupé à se faire admirer pendant qu'il dégustait ce qui devait être un congre. Et bien sûr, nous n'avons pas résisté aux "demoiselles" (c'est le surnom des langoustines par chez nous) encore toutes frétillantes et sommes repartis avec un sac à déguster à notre retour. A défaut de bon bol d'air, voici quelques photos...

A Guipavas, des agriculteurs ont transformé 6000 m2 de serres à tomates en un jardin exotique. Au long des allées de sable, environ 2500 variétés de succulentes : cactus, aloe, agaves, euphorbes... Une variété incroyables de formes, de tonalités de verts allants jusqu'au bleuté, sans oublier les fleurs (en ce moment agaves et aloe). Et des piquants de toutes les couleurs, en étoiles, rangés comme à la parade ou comme d'improbables machoires... Bref, je me suis bien amusée côté photos. 

Si vous voulez en savoir plus, voici leur site : 

Cactuseraie de Creismeas

Bienvenue sur le site internet de la cactuseraie de Creismeas . Nous sommes producteurs spécialistes en cactus et plantes succulentes Nous nous trouvons entre Guipavas et Landerneau au bord de la D712 pas très loin de Brest dans le Finistère (France).

http://www.cactuseraie.fr

Locronan brille de mille feux pour Noël. Pour la deuxième fois, le village joue l'ambiance féerique et déploie des kilomètres de guirlandes qui soulignent l'architecture de granit des maisons centenaires. Evidemment, c'est la foule des grands jours qui se presse d'un chalet en bois à l'échoppe d'un artisan. L'idéal ? Rester dîner sur place (mieux vaut réserver) et profiter d'un village presque pour vous seul à la sortie du restaurant ou de la crêperie.

Et hop ! une nouvelle participation à la fête de la soupe à La Gacilly dans le Morbihan. Au menu de mon chaudron, une soupe de saison à base de panais et de châtaignes... mais pas que... Voici la recette.

Ingrédients : 2 panais, 400 g de châtaignes déjà cuites, un morceau de gingembre, un sachet d’infusion réglisse, 5 clous de girofle, 100 g de bloc de foie gras, sel, poivre, un cube de bouillon de légumes.

Éplucher les panais et les couper en morceaux. Éplucher le morceau de gingembre et le couper en fines tranches. Mettre dans une casserole avec les panais. Recouvrir d’eau, ajouter le cube de bouillon. Et laisser cuire jusqu’à ce que les panais deviennent tendres. Pendant ce temps, réaliser une infusion avec la réglisse et les clous de girofle. Mixer la préparation avec les panais en ajoutant les châtaignes et le foie gras. Ajouter sel et poivre et l’infusion au fur et à mesure en fonction de votre goût. Laisser encore mijoter une dizaine de minutes avant de servir.

Bon appétit !